
Après une condamnation du gouvernement et des plaintes contre des ministres, les manifestations dans le Gers font encore parler d'elles avec la convocation chez les gendarmes du président de la Coordination Rurale.
Une action d'une autre ampleur
Les manifestations se poursuivent régulièrement dans la région depuis quelques mois, témoignant de la colère commune toujours présente. Parmi les syndicats impliqués, on retrouve notamment Les Jeunes Agriculteurs (JA), mais c’est la Coordination Rurale attire en ce moment l'attention, notamment en raison du bâchage de nombreux radars au fil des jours qui s'écoulent.
L’OFB prise pour cible
La nuit du 26 au 27 mai dernier a été le théâtre d'une action "coup de poing" de la part de la Coordination rurale : ils ont cadenassé les entrées de l'Office Français de la Biodiversité (OFB). Mais qui dit nouvelle méthode et nouvelle cible, dit nouvelles conséquences ; les autorités publiques ont immédiatement commenté et médiatisé l'action.
Un jeu du chat et de la souris s'est alors mis en place : le syndicat s'énervait et niait toute dégradation, puis poursuivit ensuite en portant plainte contre les ministres pour "diffamation".
Le président du syndicat se sait soutenu
Le président de la Coordination rurale, Lionel Candelon, est convoqué aujourd'hui devant les gendarmes afin de répondre des actes effectués il y a un peu plus d'une semaine. Ce dernier insistera sur le fait que l'action était "pacifique et sans dégradation", tandis que son syndicat appelle à manifester afin de lui exprimer son soutien.