Les agriculteurs en alerte
À l'approche de la baisse des températures et à la vue des premiers bourgeons, les agriculteurs du Var se préparent activement, anticipant la menace imminente de gelées blanches.
Les agriculteurs du Var traversent un moment critique, avec le risque de gelées blanches menaçant sérieusement leurs récoltes. Les températures nocturnes glaciales, exacerbées par des prévisions de chutes de grêle, suscitent une vive préoccupation parmi les professionnels du secteur.
La menace climatique s'étend à travers différentes régions de France, des vallées profondes du sud jusqu'au nord-est, impactant aussi les vignobles emblématiques du Var, du Vaucluse et de l'Hérault. Pour contrer cette menace, les agriculteurs déploient une variété de stratégies visant à protéger leurs cultures. Ils utilisent des éoliennes, mettent en place des systèmes d'irrigation avancés et installent des bougies dans les vignobles pour atténuer les effets néfastes des températures glaciales. Cependant, il est crucial de souligner que moins de 20% des surfaces agricoles disposent d'une protection efficace contre ces aléas climatiques.
Une situation préoccupante
Dans le département du Var, les viticulteurs sont confrontés à une crise sans précédent. Nathalie Vancoillie Vautrin, viticultrice chevronnée à Saint-Antonin du Var, a exprimé son profond désarroi lors d'un entretien avec France 3-région. Elle qualifie la situation actuelle de désastreuse, soulignant n'avoir jamais rencontré pareille épreuve en 40 ans de métier : « C'est une catastrophe. Jamais, en quatre décennies de carrière, je n'ai été confrontée à une situation aussi dramatique ». Un gel dévastateur a ravagé la région, anéantissant jusqu'à 80% de la production viticole sur certaines parcelles. Les perspectives restent incertaines.
Malgré les prévisions d'un réchauffement dans les prochains jours, les récentes gelées blanches risquent de porter un coup sévère à l'agriculture. Les agriculteurs, en état d'alerte, redoutent que ces conditions climatiques n'entraînent des conséquences désastreuses pour leurs cultures.
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Cyril Combes, Rédacteur chez Agryco
