Plus de 1 000 postes à pourvoir pour les vendanges en Maine-et-Loire

Chaque année qui passe, la saison des vendanges est de plus en plus compliquée en termes de main-d'œuvre ; rémunération, horaires, pénibilité... plusieurs raisons peuvent freiner les gens à l'idée de participer à la cueillette annuelle du raisin.
Afin de pallier ce manque de main-d'œuvre, les différentes filières viticoles de Maine-et-Loire sont à la recherche de 1 200 contrats saisonniers pour la période estivale (jusqu'à octobre 2024).

La loi de l'offre et de la demande

Luc-Paul Prevost, président de l'Association Nationale pour l'Emploi et la Formation en Agriculture (ANEFA), indique que l'agriculture locale recense plus de 3 000 employeurs et que par conséquent, « il y en a forcément un près de chez vous ».

L'avantage avec les vendanges, c'est que c'est un job accessible à tous, même sans aucune formation ou expérience professionnelle ; on apprend sur le tas et le métier est appris en quelques heures. L'autre avantage est que la demande de main-d'œuvre est accrue. Les missions peuvent varier : coupeur/cueilleur, porteur...

En sachant que les retraités représentent la majorité des emplois saisonniers pour les vendanges, ce sont les plus jeunes (les plus forts) qui, en général, occupent les postes de porteur.

Une riche diversité

Nous avons évoqué la pénibilité des tâches liées aux vendanges ainsi que le poste de porteur (impliquant de soulever des charges lourdes), mais ces points concernent les exploitants et exploitations de "l'ancienne école". En effet, de nos jours, nombres d'exploitants sont équipés de machines automatisées ou d'outils plus performants, réduisant ainsi cette pénibilité, ce qui devrait en principe attirer davantage de personnel pour la période de vendanges.

Lors de ces vendanges, on croise des personnes de tous horizons : des jeunes, des plus âgés, des grands, des petits, des retraités, des familles, des amis... bref, on y croise monsieur Tout-le-Monde.

Malgré ce ciblage très large, il manque quand même de main-d'œuvre. Ceci est dû au fait de l'augmentation de la charge de travail, mais aussi et surtout les autres secteurs saisonniers qui sont également à court de personnel.

Une application a été développée

Luc-Paul Prevost en profite pour passer un message : pour "faciliter l'accès aux offres saisonnières", une application a été développée, ce qui permet de toutes les recenser au même endroit, sur la même plateforme. Cette application fonctionne non seulement en été mais toute l'année.

Cette application se nomme Jobopré, pour les plus curieux d'entre vous...