
La Coordination rurale de Haute-Vienne a annoncé une prime de 1.000 euros pour l’abattage de loups, malgré le statut protégé de l’espèce.
Cette initiative, justifiée par les attaques répétées sur les troupeaux de brebis, a suscité une vive polémique. Thomas Hégarty, président de la Coordination rurale, affirme que cette mesure est nécessaire pour protéger les élevages. Les autorités rappellent que tuer une espèce protégée peut entraîner jusqu’à trois ans de prison et 150.000 euros d’amende.
L’annonce a été critiquée par des personnalités comme Barbara Lefebvre, qui estime que cela encourage le braconnage. Hégarty rétorque que les attaques de loups ont augmenté, avec 20 à 25 bêtes tuées en 2024, et critique la politique de l’Office français pour la biodiversité. Des associations de défense des animaux, comme One Voice, ont annoncé leur intention de porter plainte, arguant que tuer des loups désorganise les meutes et aggrave le problème.