
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a défendu le port d'armes discret par les agents de l'Office français de la biodiversité (OFB), soulignant son importance dans le cadre de leurs missions de police environnementale. Lors d'une intervention sur France 3, elle a rappelé que ces agents interviennent souvent face à des individus armés, notamment dans le cadre de la police de la chasse. Elle a insisté sur la nécessité de ne pas laisser les armes dans des lieux non sécurisés, comme les véhicules ou les bureaux.
Cette mesure, officialisée par une circulaire signée conjointement avec la ministre de l'Agriculture Annie Genevard fin 2024, impose un port d'armes discret, utilisant des étuis spécifiques pour minimiser leur visibilité. Cette décision a suscité des tensions avec certains syndicats agricoles, qui estiment que ces contrôles armés dans les exploitations renforcent un climat déjà tendu. François Bayrou, Premier ministre, a qualifié ces inspections armées d'« humiliation » et de « faute », appelant à une révision des pratiques.
En réponse aux critiques, Agnès Pannier-Runacher a condamné les « propos irresponsables » de responsables politiques, comme Laurent Wauquiez, qui avait proposé la suppression de l'OFB. La ministre a défendu l'importance des missions de l'OFB, notamment pour lutter contre la pollution et protéger la biodiversité. Les agents de l'OFB sont chargés de diverses missions, allant du contrôle des pesticides à la lutte contre le braconnage et le trafic d'espèces protégées. Cependant, leurs relations avec le monde agricole se sont dégradées depuis une crise qui a exacerbé les tensions.
Enfin, la ministre a également évoqué la nécessité d'adapter les modèles d'assurance face aux impacts croissants du changement climatique, soulignant l'urgence d'une réforme pour répondre aux dégâts financiers importants causés par ces phénomènes.