Réussir la transmission de son exploitation grâce à des aides en Bretagne

  • Mis à jour : 28 Octobre 2025   |   Publié : 22 Mai 2024
  • Temps de lecture : 1 minutes
Réussir la transmission de son exploitation grâce à des aides en Bretagne

Assurer la pérennité de son exploitation agricole en Bretagne grâce aux aides régionales : découvrez comment les agriculteurs peuvent bénéficier de ces soutiens, dès aujourd'hui, pour une transmission réussie.

Un pari pour les dix prochaines années

Des formations sont organisées par la chambre d'agriculture pour les agriculteurs qui se demandent comment transmettre leur exploitation. Une interrogation à prévoir.

Il s'agit du défi principal des dix prochaines années. Sur les 800 fermes du pays de Brocéliande, 500 fermiers ont un âge compris entre 54 et 63 ans. « La question de la transmission de sa ferme concerne plus d'un sur deux personnes », affirme Valérie Lavorel, conseillère en transmission à la chambre d'agriculture de Bretagne. À l'échelle de la Bretagne, entre 5 et 10 ans, 8 000 exploitations sont concernées. « Les territoires font face à un défi de développement économique important. »

Une région attractive

Actuellement, il existe des installations régulières et des postulants. Il suffit simplement que l'offre et la demande soient en accord. De plus, l'agriculture suscite l'intérêt de nouveaux profils. La région de la Bretagne est très attrayante. Le coût du foncier est régulé là-bas. Cependant, cela ne se produit pas, par exemple, dans le nord de la France. » En conséquence, il est possible d'avoir des projets de réinstallation, ainsi que des candidats qui ne sont pas issus de l'agriculture. L'installation en dehors du cadre familial représente actuellement 30 à 40 % des installations.

Afin de faire face à ces difficultés, la Chambre d'agriculture organise un accompagnement spécifique sur le sujet avec une équipe de douze personnes dans toute la Bretagne. Il est essentiel de capturer les agriculteurs dès que possible. Dans l'idéal, ils doivent se poser la question 5 à 10 ans avant la fin de leur carrière. Cela permet d'examiner des questions essentielles telles que s'il existe un parcellaire fragmenté, s'il existe des choix d'investissement, est-ce nécessaire de les faire ou non? Les demandes seront variées selon les filières.

Accompagner

Le suivi commence par une visite chez l'agriculteur afin de prendre en compte tous les aspects liés à la transmission. « Est-ce que je réside ou non sur le site ; les aspects techniques liés au type de culture ou d'élevage ; quel est mon repreneur idéal? « Accepte-t-on que mon outil de production de lait vache soit converti en chèvrerie ? ».

Dans cette optique, la chambre organise des formations afin de préparer les agriculteurs à cette étape cruciale de leur existence.

Pour aller plus loin

Pour en savoir plus sur la cessation de biens agricoles, vous pouvez consulter notre article dédié : "Transmission de l’exploitation agricole : Les différentes interrogations".


  • Cyril Combes Cyril Combes, Rédacteur chez Agryco
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