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Nouveau mode de calcul pour fixer le prix du lait

Date de publication : 05/04/2024 Temps de lecture : 1 minutes

Lactalis et l'Unell parviennent à un accord historique

Le leader mondial des produits laitiers, Lactalis, et l'Unell ont présenté une nouvelle formule pour fixer le prix du lait dans un communiqué de presse publié ce jeudi 4 avril.

Après des négociations approfondies, Lactalis et l'Union nationale des éleveurs livrant du lait à Lactalis ont enfin abouti à un accord sur le mode de calcul du prix du lait en cette date symbolique du 4 avril 2024

Entrée en vigueur au mois de mai

Cependant, il faudra patienter un peu plus. La nouvelle tarification entrera en vigueur en mai 2024. Lactalis France s'est engagée à acheter le lait des producteurs à 425€/1000L sur la base 38/32 pour avril 2024 (440€/1000L sur la base 41/33). Ces informations ont été partagées dans le communiqué de presse de l'entreprise.

Une évaluation basée sur le "prix de revient agricole" (PRA) sera introduite en mai 2024. Cette pondération reflètera le revenu juste et nécessaire pour les éleveurs.

L'accord porte principalement sur la valorisation des produits de grande consommation en France. D'après Lactalis, le Prix de Revient Agricole augmentera de 15€/1000L par rapport à 2023, atteignant ainsi 475€/1000L à 38/32. La part des produits de grande consommation en France, y compris ce PRA, augmente de 50 % à 70 %, une progression significative selon l'entreprise.

Il est important de noter que les Producteurs de lait de consommation en France influencent actuellement le prix du lait à hauteur de 50 %. Cette influence découle de la formule de tarification établie entre l'Union nationale des éleveurs laitiers (Unell) et Lactalis, qui se base principalement à 50 % sur les produits de grande consommation vendus en France, à 20 % sur les produits de grande consommation exportés, et à 30 % sur les produits industriels, notamment les commodités laitières.

Concernant le lait transformé en produits industriels, les deux parties ont décidé de « prendre en compte la baisse des coûts de transformation de Lactalis dans la valorisation du lait transformé en produits industriels. Cette évolution impactera positivement le prix du lait payé aux producteurs ».

Travailler sur les volumes collectés

Par ailleurs, Lactalis et l'Unell comptent mener « un travail » sur les volumes collectés « afin de réduire l'exposition au marché des produits industriels » (beurre, poudre notamment) qui subit les à-coups des cours mondiaux.

En creux, cela signifie que les parties réfléchissent à réduire la production laitière. Actuellement, la moitié des volumes collectés par Lactalis en France partent sur les marchés internationaux.

Thomas

Thomas, Rédacteur
chez Agriconomie.